Ariis

Comité Stratégique de Filière des Industries et Technologies de Santé​

L’objectif de cet appel est d’identifier et d’accompagner des projets proposant des innovations de rupture basées sur l’usage de la donnée de santé afin d’améliorer les parcours de santé, rapprocher les acteurs du domaine (santé, numérique, publics, …), fédérer et structurer la filière IA et Santé.

Descriptif

Depuis quelques années, le Gouvernement a fait du soutien aux entreprises du secteur de la santé l’une de ses priorités. A cet effet, dans le cadre du plan d’investissement France 2030, 7,5 milliards d’euros sont mobilisés pour le secteur de la santé au travers du plan Innovation Santé 2030. Ce nouveau projet « Data, IA et Parcours de santé »  s’inscrit en complément des initiatives gouvernementales en cours et dans le programme « IA et Santé » du Comité Stratégique de Filière (CSF) Industries et Technologies de la Santé (ITS). Il est piloté par un collectif d’acteurs privés (laboratoires pharmaceutiques, fabricants de dispositifs médicaux, entreprises du numérique en santé, syndicats professionnels) et d’institutions publiques en santé.

 

Les projets lauréats bénéficieront d’un programme d’accompagnement personnalisé par le CSF-ITS pendant un an afin d’accélérer leur déploiement et de bénéficier des expertises apportées par les membres publics / privés porteurs de l’initiative.

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IA et Parcours de Santé

Les cinq projets lauréats sélectionnés

À la suite de l’étude des candidatures par un comité composé de représentants d’industriels de santé, d’institutions publiques de référence, d’experts médicaux, et d’association de patients, 5 projets ont été sélectionnés : Astrid, UroPredict, CardioToxIMT, Sopkia et DermatologIA.

Astrid : L’intelligence artificielle au service des patients atteints de maladies inflammatoires chroniques articulaires 

Le projet Astrid vise à développer et mettre à disposition des centres cliniques français, un outil d’interprétation des IRM du rachis et du bassin pour le diagnostic précoce et la prédiction de réponses aux traitements des spondyloarthrites axiales et périphériques.  

Parties prenantes à ce jour : AP-HP, AP-HM, CHU de Brest, CHU de Montpellier, DEEMEA

UroPredict : La quantification du risque d’upstaging d’une tumeur et du risque de rechute après chirurgie pour le cancer du rein

UroCCR est le réseau français de recherche sur le cancer du rein, labellisé par l’Institut national du Cancer. Il regroupe 41 établissements mettant en commun les données cliniques, biologiques et radiologiques de leurs patients tout au long de leur parcours de soins. Une collaboration entre le CHU de Bordeaux et SOPHiA GENETICS a permis, à partir de la base de données du réseau, riche à ce jour de plus de 14700 enregistrements, la mise au point et la validation d’algorithmes d’intelligence artificielle permettant de quantifier le risque d’upstaging d’une tumeur ainsi que le risque de rechute après chirurgie. L’objectif du projet est de mettre en production et de déployer ces algorithmes au sein du réseau à des fins de recherche clinique. 
Parties prenantes à ce jour : SOPHiA GENETICS, CHU de Bordeaux

CardioToxIMT : L’évaluation des risques de toxicité cardiaque dans les parcours de soins par immunothérapie

Les immunothérapies, innovation majeure transformant le traitement et la prise en charge des patients pour de nombreux cancers, sont responsables d’effets indésirables importants. En particulier, les toxicités cardiaques peuvent conduire à l’arrêt du traitement et devenir la problématique principale des patients.  L’objectif du projet est de définir des mesures de cardiotoxicité et de caractériser les marqueurs prédictifs ou pronostics basés sur des données de vie réelle afin d’optimiser le parcours de chaque patient en prenant en compte ce risque cardiologique individuel dans le parcours de soins. 
Parties prenantes à ce jour : MEDEXPRIM, Institut Mutualiste Montsouris (IMM)

Sopkia : L’amélioration du parcours des patientes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (prévention, dépistage, personnalisation des stratégies thérapeutiques …)

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la maladie endocrinienne la plus courante chez la femme en âge de procréer, constituant par ailleurs la première cause féminine d’infertilité. Sans traitement curatif, cette pathologie chronique touche environ 2 millions de femmes en France et dégrade significativement leur qualité de vie. L’objectif du projet est d’identifier, de caractériser et de quantifier les errances diagnostiques et thérapeutiques, et les difficultés d’observance thérapeutique des patientes. L’ambition est de proposer des solutions technologiques et des améliorations organisationnelles, au service de ce parcours de soin aujourd’hui complexe, et décrit comme fragmenté et erratique pour les patientes. 
Parties prenantes à ce jour : SOLENCE, association de patientes SOPK Europe, partenariats avec CHU en cours de discussion

DermatologIA : L’intégration de l’IA en consultation et en téléexpertise dermatologique

Les maladies de peau augmentent et leur diagnostic est un enjeu majeur, surtout pour certains cancers agressifs. Les médecins traitants et les professionnels de santé doivent être aidés pour mieux repérer et orienter. Les dermatologues sont trop peu et les délais d’attente sont conséquents. Intégrer l’IA en consultation de premier recours permettra aux professionnels de santé de mieux répondre aux besoins des patients et de mieux qualifier leurs demandes aux dermatologues. L’objectif du projet est de fluidifier le parcours de soins dermatologique pour faciliter l’accès, favoriser l’innovation, et contribuer à la formation, et ainsi améliorer la santé individuelle et collective. Les patients seront mieux, plus vite consultés et en plus grand nombre pour être dans la moyenne européenne ou mieux.
Parties prenantes à ce jour : TORUS AI, CPTS du Sud Toulousain, CPTS d’Occitanie, CHU de St Etienne: Pr JL Perrot, France Asso Santé Occitanie

 

L’initiative « Data, IA et Parcours de santé » du CSF-ITS est co-pilotée par trois représentants des industriels de santé, à savoir Janssen pour les laboratoires pharmaceutiques, GE Healthcare pour les fabricants de dispositifs médicaux et Inetum pour les entreprises du numérique en santé. Un comité de pilotage élargi, composé de représentants des industriels de santé et des institutions publiques en santé, a été constitué: